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mardi 12 avril 2016

Prix Manga Sensei | Partie 2

Bonjour ! Alors bonne lecture ?

Je suis franchement désolée d'avoir eu une si longue absence ! Je suis partie en Angleterre dans un voyage scolaire et j'ai complètement décroché d'une bonne partie de mes activités ! Je change petit à petit et mes priorités changent aussi. Mais concernant le blog, ça a surtout été un manque de temps qui ont fait que je n'ai pas posté car je n'arrêtais pas de me dire qu'il fallait que je le fasse ! Donc, je suis bien décidée à revenir maintenant !

Donc, voici la deuxième partie du Prix Manga Sensei (la première partie est ici, je vous explique tout là-bas) où je reviens avec cinq mangas dont deux énormes coups de coeur !
La troisième et dernière partie ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver ! Et avec, mon bilan !

Orange de Ichigo Takano
Un matin, alors qu'elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu'elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu'elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu'elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d'assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c'est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférente.

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Mon coup de coeur de la Sélection Shojo ! J'ai adoré ! On suit Naho qui est une fille timide et qui va finalement tombée amoureuse du petit nouveau. Je vous arrête tout de suite, ce n'est pas du tout cliché ! Ce livre est doux et vraiment original ! On apprend que Kakeru va mourir et la future Naho a envoyé des lettres à son ancienne moi pour éviter ce drame. 
Franchement, l'histoire vous paraît-elle clichée ? Non bien sûr ! Naho est très timide et pour une fois (je dis d'ailleurs bravo à l'auteur !) je n'ai pas envie de la taper (en général, timide = niais = gros gâchis) et c'était très appréciable ! Kakeru quant à lui, on peut le dire, il est un peu le héros parfait. Mais son passé le torture, le faisant paraître humain. Le fait que les personnages soient bien construits avec plusieurs caracteres et une histoire les rendent profonds et c'est un point que j'ai vraiment aimée !
J'ai d'ailleurs découvert le secret du titre (demandez en commentaire si vous voulez savoir !). Le seul point négatif que je pourrais trouver, c'est (et je vais chercher loin) la transition entre l'époque présente et la future. Parfois, on pouvait mal distinguer la différence mais qu'une fois ou deux (sur quatre tomes ; je vous parle de la suite dans le prochain Parlons Manga / BD). Et pour finir un petit mot sur les dessins : ils sont vraiment très doux, comme lissés. Ce ne sont pas des traits avec des rendus simples, c'est vraiment un véritable dessin, sans couleur et sans le fouillis qui pourrait y avoir dans ce cas. 
Bref, je crois que vous avez compris : je le recommande à tous ! 

Altaïr de Kotono Katō
Dans un univers fantastique très fortement inspiré du basin méditerranéen à l'époque où les empires rivalisaient de puissance... 
Mahmut est le plus jeune homme à accéder au rang de pacha, général de haut rang dans la stratocratie de Türkiye. Accompagné d'Iskandar, son fidèle aigle royal, ce pacifiste sillonne le pays pour déjouer les conflits. Malheureusement, tous ses compatriotes ne partagent pas ses convictions et l'empire Balt-Rhain guette la moindre occasion pour étendre son territoire... Notre héros arrivera-t-il à conserver son intégrité au milieu de ces jeux de pouvoirs où complots et trahisons sont monnaie courante ?


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Je vous arrête tout de suite ! Oui le résumé à l'air bien, mais Mon Dieu ! L'histoire... Pas vraiment... 
On suit Mahmut, un garçon jeune qui a réussit à s'élever à un rang élevé dans son pays. Il a un aigle (yes !) et est très intelligent, quoique arrogant ! Je l'ai apprécié mais sans plus, le fait de le reconnaître à chaque fois à grandement aider aussi (vous allez comprendre).
Parlons du monde créé,  ouah ! Il est complexe, trop complexe d'ailleurs ! On se perd dans les méandres des informations données, c'est tout much, trop, trop, TROP ! On est sans cesse arrêter par des petites notes de bas de pages pour expliquer le vocabulaire compliqué, ce qui fait qu'on ne rentre pas dans l'histoire. Quand on revoit un personnage, à chaque fois, je me suis demandée qui c'était... Bref, c'était vraiment trop fouillis et ça m'a vraiment énervé ! Le coté politique de l'histoire était vraiment trop complexe avec beaucoup de personnages différents, que je ne reconnaissais pas à chaque fois d'ailleurs, et ça m'a encore plus énervé !

Les dessins sont d'ailleurs un parfait résumé de l'histoire : fouillis. Beau mais vraiment encombré avec beaucoup de détails !
Par rapport à Arslan (j'ai trouvé les deux assez ressemblant), c'était beaucoup plus compliqué mais avec quelques points similaires. En gros, dans Arslan, on a effacé le mauvais de Altair.
En tout cas, je ne lirai pas la suite.

A silent voice de Yoshitoki Oima

Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes... jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l’intervention du directeur de l’école. À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable.


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Un coup de coeur ! On peut vraiment dire que ce manga m'a chamboulé ! J'ai toujours pensé que les mangas transmettaient moins de sentiments que les films ou les romans. Comme j'avais tord ! Ce manga est très fort, et m'a vraiment toute retourné ! On suit le harcèlement que vit Shoko mais du point de vue... De son agresseur ! Au début, je trouvais Shoya franchement énervant, et j'avais envie de lui foutre des baffes tellement il était méchant et puéril ! Mais finalement, mon avis a changé au cours du livre quand tous ses amis se sont retournés contre lui. J'étais contente au début mais très vite, il m'a fait de la peine ! Et c'est ça que j'ai le plus apprécié dans ce livre, le fait que l'auteur nous mène par nos sentiments. On ne les controle pas ! On peut aussi voir, dans les dessins ou les situations, un coté répétitif et là, c'est aussi un message caché : ça montre la répétition et l'habitude du harcelement. Ce manga racontait une histoire vraiment réelle qui aurait très bien pu se passer dans une école primaire quelconque.
Shoko est vraiment une fille que j'ai beaucoup aimé ! Elle est très timide et j'ai beaucoup aimé la façon dont elle est dessiné ! J'ai bien aimé aussi la mère de Shoya, qui ne sait pas tous ce que son fils fait. C'est un personnage que j'aurais cependant bien aimé voir un peu plus.
Bref, je peux vraiment dire que ce manga doit, pour moi gagner un prix !

Rin de Harold Sakuishi

Fushimi est un étudiant qui aspire à devenir mangaka. Rin est un mannequin qui semble posséder des pouvoirs psychiques. Que se passerait-il si leurs chemins se croisaient ?


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Franchement, ce manga est une déception !
Je n'ai besoin que de quelques mots pour le décrire : long, sans action et ennuyant.
Le résumé me paraissait bien, l'alliance d'une jeune fille aux pouvoirs de devins et un futur mangaka, c'était original et ça avait l'air prometteur ! Malheureusement, dans le manga, ce n'est pas vraiment ce qu'il se passe... Les deux personnages se disent deux mots, vers la fin du manga, ils ne se sont pas croisés du tout ! Où elle est la promesse du résumé ? Bref, tout le coté que j'attendais, ce que je trouvais vraiment intéressant, ça n'y était même pas. Déçue...
Après, parlons des personnages ! On les rencontre dans deux storylines différentes. Celle de Fushimi est assez ennuyante. En fait, j'avais envie de lui donner des baffes... Il m'a soulé avec son histoire de "Oh non, je n'arrive pas à dessiner pourtant je veux être mangaka !". Du coté de Rin, j'étais tout de suite beaucoup plus intéressée par ce qui lui arrivait, c'était les passages que j'ai préféré, qui relevait le niveau !
Par contre, je n'ai pas compris, pourquoi le titre c'est "Rin" alors que c'est le personnage qu'on voit le moins entre elle et Fushimi ? Un mystère...
Bref, encore un qui m'a paru mou et que je ne continuerais pas.  
 

Les deux Van Gogh de Hozumi
Fin du XIXe siècle, Paris. Théodorus Van Gogh est un célèbre vendeur d’art chez Goupil & Cie. Ses clients : des grands bourgeois, conservateurs, en quête de signature prestigieuses et valorisantes, persuadés que l’Art n’est accessible qu’à un échelon supérieur de la société, en excluant d’emblée la plèbe ignorante. Mais Théo recherche et développe de nouveaux talents, manieurs de techniques révolutionnaires. Souhaitant détruire le système de l’intérieur, il se sert de sa position pour mettre en avant des artistes peu académiques... dont son propre frère, Vincent.  


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Je dois vous dire que ce manga aussi a été un véritable coup de coeur ! A l'inverse de certaines de mes amies, il m'intéressait beaucoup car j'adore l'époque du fin XIX, début XX. Par contre, l'art et moi ça fait 3000 alors j'avais un peu peur que ça ne passe pas. Surtout que le manga est assez gros et que je n'avais encore jamais lu un manga historique. Mais j'avais tout de même hâte de le lire !
Donc, comme vous pouvez le voir, j'ai tout simplement adoré ! L'histoire peut paraitre complexe mais tout était bien expliqué dans le livre. On jonglait avec l'enfance de Vincent et Théo de manière très simple et ça m'a beaucoup plu. Toute l'ambiance art était bien présente mais ne m'a pas trop dérangée car on ne rentrait pas dans des termes trop techniques. L'histoire m'a franchement prise aux tripes et je voulais absolument savoir la fin !
Et quelle fin d'ailleurs ! Mon Dieu, jamais je n'aurai pensé à ça ! Ca m'a franchement surprise et je sais que certaines de mes amies ont pleuré comme des madeleines ! En tout cas, oubliez l'histoire de Vincent Van Gogh le fou ! Si vous voulez un livre racontant sa vie, ce n'est pas trop ce qu'il vous faudrait. Mais si vous voulez voir la situation des artistes à l'aube du XXème siècle, je ne peux que vous le conseiller ! J'ai trouvé ça très proche de la réalité !
Et de Théo, on en parle ? Alors là, je ne m'y attendais tellement pas mais... J'ai eu un gros crush pour lui ! Il est tellement rebelle et classe tout en restant attentionné et mystérieux ! Franchement rien que pour son perso, il faut lire le livre ! Par contre Vincent, lui c'était plutôt le gars qu'on avait envie de protéger.
En tout cas, lisez-le !


Bilan
A moins d'un retournement monumental de situation, je pense avoir ma sélection ! Orange pour les shojo, A Silent Voice pour les Seinen et Les Deux Van Gogh pour les shonen !

2 commentaires:

  1. Orange est vraiment un manga magnifique ! Je me les relirais avec plaisir.
    J'adore A silent voice aussi ! Hâte de voir comment cela va se terminer avec le dernier tome qui sort à la fin du mois je crois :)

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    1. Oui je viens de finir Orange et OH MON DIEU, ce manga restera toujours dans ma biblio, je ne m'en séparerai pas !
      A Silent Voice aussi est génial ! J'ai hâte de savoir la fin comme toi même si ça m'angoisse un peu quand même ! L'auteur sait nous réserver de grosses surprises parfois bonnes, parfois mauvaises...

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